Attention : Ce blog est, grosso merdo, en phase bêta. Donc si vous avez la moindre critique à formuler ou le moindre conseil à donner, n'hésitez pas, laissez un commentaire. J'accepte tout ce qui est constructif. Y compris les éloges inconsidérées. Et si vous voulez voir figurer un jeu sur ce blog, c'est le même principe.

Slender, The Arrival

Slender, The Arrival

La caméra à la main et la peur au ventre



Tout commence avec une lettre. Kate, l'amie d'enfance de Lauren, lui demande de venir la retrouver dans la maison de sa mère, récemment décédée. Dans la peau de Lauren, vous démarrez donc l'aventure en route pour voir votre amie. Cependant, en passant le seuil de la maison, vous remarquez que quelque chose ne va pas. Kate n'est pas là. En fouillant un peu la maison à la recherche d'indices, vous tomberez sur le début d'une correspondance qu'elle a entretenu avec un certain CR. Ils semblent discuter d’hallucinations étranges qu'ils partagent. Et quand vous entrez enfin dans la chambre de Kate, le mystère ne fait que s'épaissir. Les murs sont recouverts de dessins et d'inscriptions énigmatiques et terrifiantes, et la fenêtre est brisée. Vous venez de mettre les pieds dans un sacré pétrin.

Et encore, vous n'avez pas vu la chambre
Slender the Arrival est la suite directe de The Eight Pages. Vous y incarnerez donc Lauren dans sa quête pour retrouver son amie, qui semble avoir une obsession pour un famélique personnage ainsi que pour une tour radio toute proche. La première chose à remarquer est le simili interface vidéo, indiquant que nous voyons tout à travers une caméra. Outre l'écho que le jeu fait à certains titres du cinéma d'horreur, ce choix donne un côté fataliste à tout ce que l'on vit. L'impression que tout est déjà écrit et que les choses vont très mal tourner est ainsi instauré dès les premières minutes de jeu.

Il serait inutile de décrire ici les différentes étapes qui vous mèneront au dénouement. Je suis d'ailleurs très étonné que les différents tests présents sur le net s'en soient donné à cœur joie. C'est une chose à éviter, non seulement sur les jeux d'horreur en général, mais en particulier sur ceux de ce calibre. L'ambiance et la découverte y étant bien plus importante que dans les titres portés vers l'action / aventure, je tiens à les garder intactes. Je me contenterai de signaler aux fans la présence d'un niveau hommage à The Eight Pages, ainsi que l'arrivée de deux nouvelles créatures, toutes deux à la botte de Slenderman. 

Il va vite falloir trouver les cinq autres

L'attrait principal du titre est bien entendu son ambiance, et le sentiment de malêtre qui s'en dégage. Que ce soit la constante impression que Slenderman est derrière nous, la dissémination éparse d'indices sur le scénario ou la présence de musiques tantôt étouffantes, tantôt discrètes, tout y est mené avec brio. Le jeu tranche avec son aîné de par son aspect graphique travaillé, particulièrement au niveau des environnements extérieurs. Si les textures sont parfois assez plates, le cadre se révèle très agréable à l’œil. Du moins, tant qu'aucune silhouette étrange ne se profile à l'horizon.

Ce genre de silhouette, par exemple

The Arrival marque une appartenance très forte au genre du found footage, tant par sa mise en scène que par son découpage. Ce qui le rattache de la série MarbleHornets, qui a contribué à fonder le mythe de Slenderman. Rien de bien étonnant, les créateurs de la série étant au scénario de The Arrival. Cet aspect renforce le malaise du joueur, à fortiori si il a l'habitude de ce genre de narration.Il permet également de rendre jouable deux autres personnages lorsque vous tomberez sur les vidéos qu'ils ont laissé.


Lauren n'est pas la seule à avoir mené l'enquête
Sa durée de vie est dans la moyenne des jeux de ce genre, à savoir 4 heures environs, en prenant son temps. Ce que, si vous appréciez les jeux à ambiance, vous ferez. La critique que l'on pourrait formuler à propos de The Arrival est en fin de compte la même que l'on pourrait faire à The Eight Pages, à savoir le côté redondant de ses objectifs de collecte. Cependant, ils ne constituent en fin de compte qu'une partie du jeu, le reste du temps étant consacré à l'exploration. Son scénario en décevra peut-être quelques-uns, celui-ci comportant de grandes zones d'ombres. Il est pourtant plus complet que l'on pourrait le croire, et laisse volontairement une grande part à l'interprétation.

EN RÉSUMÉ :


Si vous aimez The Eight Pages, le personnage de Slenderman et les jeux à ambiance, foncez. Sinon, vous avez peu de chances d'accrocher.

DÉVELOPPEURS :


Parsec Productions et Blue Isle Studios

DISPONIBLE :


Steam ( 9,99 euros ). Existe aussi sur PS3 et Xbox360.

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